Cette soirée est dédiée au traitement d'images. Une fois la prise de vue effectuée, cette étape est souvent cruciale pour faire apparaître un maximum de détails, parfois bien cachés dans les images ou les vidéos brutes.

13 personnes présentes, et presque autant de PC !

Échanges de logiciels et d'images brutes:

1. SharpCap
2. AutoStakkert
3. Astrosurface
4. Siril
5. WinJUPOS

Axel commence par une démo avec une étoile artificielle et un APN sur pied, qui permet de simuler en salle une acquisition.

Il faut régler les niveaux pour ne pas saturer le capteur (80% max c'est bien).

Imagerie planétaire : on fait une vidéo avec le temps d'expo le plus court possible. Parfois le disque dur est limitant (les SSD sont plus rapides). Ca dépend de l'objet (Lune, Jupiter…).

Si on retaille l'image (crop) on peut augmenter la cadence car l'image résultante est plus petite. Donc pour la Lune c'est plus difficile car on garde souvent la totalité de l'image.

En planétaire, des images de 8 bits suffisent.

En général gain 300

Durée des films : 1 mn suffit (surtout Jupiter car cette planète tourne très vite)

Enregistrer en RAW noir et blanc même avec une caméra couleur (RAW8).

Sauver en format SER (vidéo avec petite compression sans perte).

Sharpcap peut aider au réglage de l'ADC (il indique graphiquement l'angle et l'intensité).

Tout se fait dans la même fenêtre. Il y a 3 étapes : Open, Analyse, Stack

Ouvrir le fichier SER.

Image stabilization : expand ou crop…

Critères de qualité de chaque image : local ou global

On peut spécifier le nombre d'images, ou des pourcentages.

Ne pas cocher “Sharpened”.

Drizzle : ne pas cocher (permet de recréer des pixels, augmente aussi la taille de l'image en pixels)

Ne pas cocher “Double Stack Reference”.

Sur la fenêtre de la vidéo, on peut faire certains réglages : zoom, cadrage, recentrage, luminosité (affichée à l'écran)…

AP : sous-images qui servent à évaluer la qualité. Taille des AP : entre 50 et 70 c'est bien.

Min bright : si on a un fond noir, mettre 15% par exemple pour éliminer les zones noires (ne pas utiliser avec la Lune).

Lance les traitements.

Les images sont stockées dans des répertoires spécifiques. Si on a mis plusieurs nombres d'images, il fait plusieurs fois le traitement. Faire des tests avec plusieurs nombres d'images, ou plusieurs % d'images…

L'image stackée n'est pas excellente. Les détails apparaissent à l'étape suivante.

Logiciel puissant et mis à jour très souvent.

Il propose plusieurs “filtres” pour faire apparaître des détails.

On peut acquérir une vidéo sur une étoile (pas une double !) proche de la planète, et ce filtre (Déconvolution Wiener) recalcule l'image et éliminant la PSF. C'est un effet instrumental qui transforme les objets ponctuels (comme les étoiles), en objets non ponctuels (l'idéal étant la tâche d'Airy).

Puissant mais à utiliser avec précautions car peut créer des artefacts.

• LF = low frequency
• HF = high frequency

Il est conseillé de suivre les étapes dans l'ordre des numéros affichés (1, 2, etc.) mais ça reste assez subjectif.

Beaucoup de boutons. Les choix sont assez subjectifs…

Filtre qui élimine le bruit.

Non montré en séance, cet outil est un dérotateur qui permet (pour Jupiter par exemple) de compenser la rotation de la planète. Calcule un planisphère.

Cédric fait aussi le stacking avec Astrosurface.

En planétaire, il faut beaucoup pratiquer.

Éviter les versions les plus récentes du logiciel car elles ont souvent des bugs (prendre une ou 2 versions précédentes).

La 1.0 récente a été entièrement revue, et se présente maintenant dans une seule fenêtre.

Cédric nous donne un exemple d'images brutes de M16 prises à Saint-Véran avec un APN Sony.

Il faut bien préparer le répertoire de travail. S'il est bien organisé (avec des sous-répertoires BRUTES, DARKS, OFFSETS et FLATS), Siril peut se débrouiller tout seul (méthode automatique). Sinon la méthode manuelle est possible.

Choisir le répertoire de travail : choisir celui qui contient DARKS etc.

La méthode décrite par Cédric est celle à utiliser avec un APN couleur.

• Méthode auto : avec les scripts.
• Méthode manuelle : permet de mieux maîtriser les détails.

On obtient un fits.

Étalonnage des couleurs par photométrie.
Il faut être connecté à internet. Préciser la focale en tenant compte des accessoires (barlow, réducteur).

Réduction du bruit.

Réglage des niveaux : le bouton automatique est assez bon.

Déconvolution : bof, crée des artefacts.

Enregistrer en tiff 16 bits.

Cédric utilise un pack de “Action scripts” pour l'astronomie. Il faut faire beaucoup de tests, et choisir ce qui nous plaît. Par exemple le script “Make starts smaller”.

Mais maintenant Cédric préfère utiliser des solutions manuelles. Par exemple celles qui sont décrites dans le Carnet de route astronomique de Nicolas Catrix (PDF 132 pages).

Démo de la réduction d'étoiles : permet de réduire la taille des étoiles, pour mettre en valeur une nébuleuse.

Filtre RAW.

Courbes (en S).